Biographie
« Jacques Pellegrin est un peintre né en 1944 au pays de Cézanne.
Aixois dans l’âme, Aix, ville de son cœur, jusqu’à la fin de sa vie en 2021.
Né de parents peintres et santonniers, c’est à l’âge de 8 et 11 ans qu’il remportera deux fois le 1er prix de peinture de la ville d’Aix.
A 22 ans, il y fait sa première exposition forte d’une soixantaine d’œuvres vivement appréciées.
Son style s’apparente d’abord au courant classique. Puis le peintre découvre l’Impressionnisme qui l’influencera jusque dans les années 1970.
En même temps qu’il peint, il poursuit une licence d’allemand à l’université d’Aix.
Professeur d’allemand, traducteur-interprète à Munich, il choisit d’abandonner l’enseignement pour s’adonner complètement à sa passion, au profit d’une vie d’artiste libre, mais pleine d’aléas.
Jacques Pellegrin est un peintre autodidacte, il n’a reçu aucune formation suivie.
Ses incessantes recherches l’amènent à découvrir l’Expressionnisme allemand ainsi que le Fauvisme et ses maîtres, Matisse, Derain et Chabaud.
Il sera fortement marqué par l’Expressionnisme français, avec Van Gogh, Marquet et Von Dongen, mais également par l’école provençale et marseillaise, avec Verdilhan et Ambrogiani.
Epicurien, Jacques Pellegrin sait parfaitement traduire, par des toiles qui peuvent faire penser à l’Art déco, l’ambiance et l’art de vivre provençal.
Tantôt caustique, tantôt caricatural, il ose, au risque de parfois choquer le puritain.
Toutes ses passions picturales seront accompagnées d’un goût réel pour la vie, pour la fête et les hommes. Pour les couleurs évidemment, sa palette allant des dégradés chaleureux de bleus, de gris, à des tons francs, éclatants rompus par un cerne noir.
Sa peinture, à la fois tendre et humaine, raconte une histoire, une anecdote, un souvenir, avec ses thèmes de prédilection : la vie quotidienne, la campagne provençale, la ville, les ports, les intérieurs, la femme, les cafés, les cabarets et leurs musiciens…
Solidement ancré dans son temps, lorsque Jacques Pellegrin évoque le passé, il n’y met pas de nostalgie, simplement de l’affection.
Il exposera régulièrement durant toute sa carrière dans sa région, et présentera ses œuvres à travers le monde : Suède, Allemagne, Chine, Hong Kong, Miami, Dubaï, Casablanca, Marrakech….
Il est reconnu, et mentionné au Benezit 1999 et 2006″.
Texte de Raphaël Pellegrin, fils de Jacques Pellegrin
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Galerie
Revue de presse
Article paru dans « La Provence » le 28 juin 2022